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QUAND ET POURQUOI CONSULTER ?

Consulter un psychologue peut être nécessaire au cours de sa vie lorsque celle-ci ne nous satisfait pas pleinement, qu'elle qu'en soit la raison. L'accompagnement peut se faire à différents moments de la vie, de manière ponctuelle ou répétée. Les causes fréquentes de consultations psychologiques sont les suivantes : fatigue, stress, douleur, insomnie, moral bas ou fluctuant, troubles alimentaires, manque de confiance en soi, difficultés relationnelles, perte d'un emploi, deuil d'un proche, séparation amoureuse, consommation d'alcool ou drogues, phobie, peur du regard des autres, traumatisme.... Le bon moment pour consulter est simplement le moment où vous vous sentirez prêt à le faire, à en discuter avec quelqu'un d'autre dans un cadre bienveillant et non jugeant.

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QUELQUES RECOMMANDATIONS

L'efficacité d'une psychothérapie ne réside pas exclusivement dans les techniques et méthodes utilisées par le thérapeute. Elle dépend grandement de la qualité de la relation thérapeutique qui les lie. Il est donc important de bien choisir son "psy" et de se sentir à l'aise et en confiance avec lui. Voici quelques recommandations pour trouver le "psy" qui vous correspondra le mieux. 


Chercher son "psy"

Lorsque vous êtes à l'étape de la recherche d'un "psy", veillez à consulter son site s'il en a un. Vous pourrez ainsi commencer à appréhender la façon dont il conçoit son métier et le rapport avec les personnes qu'il accompagne. Son site doit être transparent : il affiche clairement ses tarifs, il explique clairement comment il travaille.


Prendre contact avec son "psy"

Toujours dans un soucis de transparence, lorsque vous prenez contact par téléphone, posez lui des questions sur qui il est, ses diplômes, ses formations, ses expériences, ses méthodes, la reconnaissance de son diplôme et/ou la possession d'un numéro ADELI. N'oubliez pas que vous recherchez quelqu'un qui puisse vous écouter, vous soutenir et vous aider dans des moments difficiles de votre vie, vous avez donc pleinement le droit de demander des informations complémentaires. Profitez-en également pour sentir son "contact" avec vous (est-il doux, agréable, empathique, compréhensif, clair, non jugeant, disponible... ?). Le but est de se projeter dans le cabinet pour évaluer si vous vous sentirez en confiance avec cette personne. 

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Première consultation avec son "psy"

Lorsque vous réalisez la première consultation, si vous ne lui avez pas posé de questions au préalable, vous pouvez toujours le faire. Comme précédemment, veillez toujours à sonder son attitude envers vous (sa posture, le ton de sa voix, son regard, son niveau d'intérêt...). Il est vraiment important qu'il y ai un feeling entre vous. Si vous vous êtes senti à l'aise, c'est très bon signe. Si malgré tout, vous n'avez pas réussi à vous sentir en confiance avec cette personne, rien ne vous oblige à reprendre rendez-vous. Si vous le souhaitez, vous pouvez également lui faire part de votre malaise afin d'essayer de comprendre d'où celui-ci peut venir. Peut-être arriverez-vous à en trouver la cause ensemble ? Sinon, le "psy" peut vous rediriger vers un autre thérapeute. Il ne se vexera pas puisque son but est que vous puissiez bénéficier de l'accompagnement dont vous avez besoin dans votre vie à cet instant précis. Essayez un autre "psy", puis encore un autre s'il le faut, jusqu'à trouver la personne avec qui vous vous sentirez suffisamment en confiance. Essayer un autre "psy" n'est pas un échec ! Essayer un autre "psy" ne signifie pas non plus que personne ne peut vous aider et que vous êtes seul face à vos problèmes ! Essayer un autre "psy" signifie que vous avez besoin d'un accompagnement adapté à votre problématique et à votre personnalité !

LES DIFFÉRENTS "PSY"

Entre la pandémie mondiale, l’augmentation du chômage et l’isolement social, la santé mentale est plus que jamais au cÅ“ur des débats sociétaux. Mais le marché de la santé mentale n’est pas tout jeune. En effet, depuis quelques années, nous voyons fleurir de nombreux « psy Â» proposant leurs services dans l’accompagnement des personnes. Mais comment s’y retrouver ? Comment choisir une personne de confiance à qui nous allons raconter nos problèmes ? Comment évaluer les compétences du professionnel face à nous ? Pourquoi choisir ce professionnel plutôt qu'un autre ? Reprenons ensemble les bases pour bien comprendre de quoi et de qui nous parlons. 

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Il existe plusieurs formes de psychologie :

la psychologie clinique, sociale, cognitive, développementale, différentielle, du travail, du marketing...

Ce qui nous interesse ici, c'est la psychologie clinique qui permet l'accompagnement de personnes en difficulté. 

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Au sein même de la psychologie clinique, il existe plusieurs formes d'accompagnement : 

la thérapie psychanalytique, la thérapie systémique, les thérapies cognitives et comportementales...

On parle de courants théoriques, d'approches ou de psychothérapies.

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Il existe plusieurs professions dans l'exercice de la psychologie clinique et de la psychothérapie : 

 le psychiatre, le psychologue, le psychothérapeute, le psychopraticien, le psychanalyste... 

La distinction des métiers est certainement la partie la plus complexe a expliquer et comprendre puisqu'il existe souvent plusieurs subtilités. De manière générale, un point important Ã  prendre en considération est la présence d'un numéro ADELI, délivré par l'Agence Régionale de la Santé, permettant d'attester à la fois de la validité et de la reconnaissance d'une formation, d'un diplôme, d'un titre professionnel. Mais ce n'est pas le seul point important... 

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A profession et psychothérapie équivalentes, nous n'exerçons pas tous de la même manière : 

la formation, la sensibilité, la personnalité, les expériences de vie, la spécialisation dans une problématique ou une population, l'aisance...

 Ce sont autant de bonnes raisons de ne pas travailler de la même manière ! En effet, l'exercice de la psychologie est aussi une affaire de feeling et d'intuition... c'est un autre point important ! Dans la même logique, un psychiatre, un psychologue et/ou un psychothérapeute ne sera pas forcément mieux placé qu'un psychopraticien pour vous accompagner grâce à la reconnaissance de ses diplômes ! Réciproquement, un psychopraticien ne sera pas forcément moins bon qu'un psychiatre, un psychologue et/ou un psychothérapeute !

PSYCHIATRE

  • 10 ans de formation en Faculté de Médecine.

  • Son diplôme est reconnu par l'Etat.

  • Son titre est protégé par la loi.

  • Il a un numéro ADELI.

  • Il est remboursé par la sécurité sociale.

  • Il prescrit des médicaments.

  • Il peut proposer de la psychothérapie.

  • Il bénéficie également d'un titre de "psychothérapeute".

PSYCHOLOGUE

  • 5 ans de formation universitaire.

  • Son diplôme est reconnu par l'Etat.

  • Son titre est protégé par la loi.

  • Il a un numéro ADELI.

  • Il n'est pas remboursé par la sécurité sociale (uniquement par quelques mutuelles). 

  • Il ne prescrit pas de médicaments.

  • Il propose de la psychothérapie.

  • Il peut bénéficier également d'un titre de "psychothérapeute". 

PSYCHOTHERAPEUTE

  • Formation publique ou privée en psychothérapie.

  • Son diplôme est reconnu par l'Etat.

  • Son titre est protégé par la loi.

  • Il a un numéro ADELI.

  • Il est parfois remboursé par la sécurité sociale.

  • Il peut parfois prescrire des médicaments.

  • Il propose de la psychothérapie.                               

  • Peuvent être psychothérapeutes les psychologues, les infirmiers, les médecins généralistes, les psychiatres et tout autre professionnel de santé ayant suivi une formation reconnue en psychothérapie.

PSYCHANALYSTE

PSYCHOPRATICIEN

  • Formation dans une école privée.

  • Son diplôme n'est pas reconnu par l'Etat.*

  • Son titre n'est pas protégé par la loi.

  • Il n'a pas de numéro ADELI.

  • Il n'est pas remboursé par la sécurité sociale.

  • Il ne peut pas prescrire des médicaments.

  • Il propose de la psychothérapie. 

  • Il ne bénéficie pas du titre de "psychothérapeute".

  • Il peut également se faire appeler "coach". 

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*Attention, certaines formations ou praticiens disent avoir une reconnaissance de l'Etat alors qu'il s'agit en réalité d'une reconnaissance nationale au sein d'un organisme, d'un syndicat ou d'une école privée. Ils n'ont pas de diplôme délivré par un organisme reconnu par l'Etat mais un certificat délivré par un organisme professionnel. 

  • Formation publique ou privée en psychothérapie psychanalytique.

  • Son diplôme peut être reconnu par l'Etat*.

  • Son titre n'est pas protégé par la loi.

  • Il peut avoir un numéro ADELI*.

  • Il peut être remboursé par la sécurité sociale*

  • Il peut prescrire de médicaments*

  • Il propose de la psychothérapie.

  • Il peut bénéficie du titre de "psychothérapeute"*.

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*Attention, néanmoins, certains psychologues ou psychiatres utilisent l'appellation "psychanalyste" lorsqu'ils ont suivi une formation en psychothérapie psychanalytique durant leur cursus. De ce fait, leur diplôme est reconnu et ils bénéficient d'un numéro ADELI. 

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